«Ils sont prêts. Il va y avoir une annonce imminente. » Dans les couloirs de l'usine Dynastar de Sallanches, on sait que l'arrivée du printemps n'augure pas forcément de beaux jours. Après les deux mois de chômage technique pour 187 salariés du site, pour excédent de stocks, les rumeurs vont bon train, évoquant une réduction d'effectif d'un tiers sur le site ou encore de 400 personnes sur les 1 400 à l'échelle du groupe Rossignol, intégrant également Look et l'usine de fabrication d'Artez en Espagne. Pour l'heure, rien de concret, rien de confirmé, mais tous les esprits sont dirigés vers la date du 24 mars et le prochain comité de groupe, suivi d'un comité central d'entreprise à Moirans, en Isère, siège de Rossignol. Et là, les annoncent vont tomber. Des regroupements de compétences entre Rossignol et Dynastar c'est une possibilité. Les services recherches et développement pourraient être concentrés à Sallanches, où la fabrication s'orienterait vers le haut de gamme et c'est surtout les services annexes à la production qui pâtiraient des restructurations. Dans le même temps, les services marketing et commerciaux, eux, seraient fusionnés du côté de l'Isère. Des orientations qui pourraient être confirmées la semaine prochaine. En novembre dernier, le consortium Chartreuse et Mont-Blanc, contrôlé par le fonds australien Macquarie, avait repris le groupe pour 40 M€ à l'américain Quiksilver. Le Dauphiné
