L'homme et la femme, âgés d'une cinquantaine d'année, étaient partis vers les dômes de Miage le premier mai dernier. Et depuis, plus de nouvelles. Aussitôt, les secouristes lançaient une opération de recherche et retrouvaient la tente des deux montagnards, montée sous le refuge des Conscrits. Mais de la cordée, aucune trace. «Nous avons entamé des recherches le soir, puis le lendemain, explique un gendarme secouriste. Mais le mauvais temps de lundi ne nous a guère permis de progresser rapidement...» La femme est professeur au lycée du Mont-Blanc à Passy Nuages et visibilité de 15 à 50 mètres au mieux, les gendarmes, en caravanes terrestres, devaient travailler toute la journée aux cris et aux sifflets, faute d'une meilleure visibilité. Hier vers 18 heures, le PGHM espérait une (courte) fenêtre de beau temps en altitude pour pouvoir survoler la zone à bord de l'hélicoptère et prêter main forte aux équipes au sol. Selon eux, ces deux alpinistes n'avaient visiblement pas une grande expérience en matière de haute montagne, «mais abordaient celle-ci avec beaucoup de prudence». Hier soir, les secouristes gardaient l'espoir de les retrouver en vie, leur équipement semblant adapté aux conditions. La femme est professeur au lycée du Mont-Blanc à Passy. Quant à son compagnon de cordée, il serait originaire du Rhône.