Chamonix: Nouvelle classification des Hotels... les 5 etoiles

«Nous avons envie de prendre notre temps. On attend de voir la réaction de la clientèle et si elle attache, ou non, de l'importance aux nouvelles étoiles ». Pour Perrine Maillet, du Hameau Albert 1er à Chamonix, le nouveau décret ne perturbe en rien la bonne marche de leur établissement 4 étoiles, d'une quarantaine de chambres. « Nous savons que notre établissement rentre tout à fait dans le cadre des 5 étoiles. Mais la question, c'est de savoir si l'on veut vraiment mettre en avant et associer à notre établissement cette image du luxe. Notre clientèle aime le côté confortable mais aussi convivial ». En revanche, Perrine Maillet ne nie pas que le décret fait figure d'ombre au tableau pour les plus petits établissements. Toujours à Chamonix, et on reste dans la famille, l'hôtel de sa grand-mère va être contraint de mettre la clef sous la porte. Faute de moyens pour redorer son blason et épouser les nouvelles normes d'ici 2011. Pour Roger Rollier, le président des Hôteliers de la vallée de Chamonix, parmi les 6 hôtels 4 étoiles de son secteur, tous rentrent dans le cadre du 5 étoiles, à plus ou moins courte échéance. « Mais il ne suffit pas d'avoir des palaces 5 étoiles avec un marché du luxe en face qui ne suit pas », tempère-t-il. « Depuis une dizaine d'années, la ville de Chamonix essaye de favoriser l'implantation d'enseignes haut de gamme pour maintenir cette clientèle ». Deux mois de prison ferme pour l'agresseur du barman du Monkey bar Un ressortissant roumain était jugé lundi soir en comparution immédiate par le tribunal de Bonneville. Ce maçon de profession, venu rendre visite à son frère, résidant à Chamonix, avait, dans la nuit de samedi à dimanche, agressé un barman dans l'établissement de Chamonix sud, Le Monkey, à coups de tesson de bouteille. Aux dires d'un enquêteur, les coups ne sont pas passés loin de la carotide et on a frôlé la catastrophe. La victime avait été hospitalisée mais ses jours ne sont pas en danger. Son agresseur a été condamné à huit mois de prison, dont deux ferme, et placé en détention.