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REMONTEES MECANIQUES: L'investissement recule... mais pas pour toutes les stations

Avec six nouveaux appareils cette année, le département de la Haute-Savoie a plutôt faiblement investi dans les remontées mécaniques pour cette saison. Un télésiège quatre places pinces fixes à Chamonix aux Planards, un autre aux Houches, un télésiège débrayable six places à Samoëns, un autre à Châtel et encore un autre aux Carroz, et enfin un téléski reconditionné à Praz-sur-Arly... En tout, il y en a pour environ 23 M€ (hors neige de culture et travaux de piste). La comparaison avec l'an dernier (plus de 40 M€), il est vrai marquée par le très lourd dépassement budgétaire de la télécabine de Planpraz à Chamonix, 20 M€ à elle seule, n'est pas réellement significative. « D'une année sur l'autre, les autorisations administratives pour certains projets peuvent varier », explique Alain Barbier, président de la section haut-savoyarde du Syndicat national des téléphériques de France (SNTF). La quasi-totalité de ces appareils 2009/2010 concernent du renouvellement d'un parc vieillissant. Plus édifiant est le ratio du montant des investissements par rapport au chiffre d'affaires. En 2008-2009, l'activité des remontées mécaniques haut-savoyardes s'était élevée à 251 M€. Et cette année, le taux d'investissement atteint péniblement les 10 % alors que le chiffre national est de 10,70 %, opérant une légère hausse. Du côté du SNTF , on relève que ce taux était en baisse dans les massifs français depuis cinq ans, tombé sous la barre des 10 %, alors qu'entre 2000 et 2005, il avait atteint près de 20 %, signe d'une frénésie de réalisations durant ces cinq glorieuses. Principale explication à cela : ces dernières années, les investissements en remontées mécaniques ont été concurrencés par ceux liés à la neige de culture. Pour exemple, cette année, la station de Praz-sur-Arly a créé ex-nihilo son usine d'enneigement. Ou encore à Saint-Gervais, une opération de captage permet d'aller puiser dans le torrent de la vallée, évitant à l'opérateur de pomper dans le réseau d'eau potable. Châtel aussi a beaucoup investi dans ce secteur (lire par ailleurs). Et à ce titre, la Haute-Savoie est un département qui accusait un certain retard dans l'enneigement de culture, avec environ 16 % des pistes ainsi enneigées contre 20 % pour l'ensemble des massifs français, comme nous le confirme Alain Barbier. Un parc vieillissant Autre frein à l'investissement : les coûts des appareils. Selon le SNTF, il aurait augmenté de 46 % en 10 ans. Conséquence de ce sous-investissement, le parc de remontées français, bien que très bien entretenu, est vieillissant, avec une moyenne d'âge de 18 ans. En 2000, selon le SNTF, il était de 15 ans. D'autres raisons plus administratives, relatives au mode de gestion des domaines, peuvent expliquer ce faible investissement : le système le plus usité, la délégation de service public qui lie une autorité concédante (communes ou conseil général) à un exploitant, l'opérateur de remontées, n'inciterait pas à investir. Peut-être que dans ce domaine, une clarification serait nécessaire. Le Dauphiné

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