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Deux alpinistes suisses ont atterri illégalement avec un avion près du sommet du Mont-Blanc

Mardi 18 juin 2019, deux alpinistes suisses ont atterri avec leur petit avion à moins de 400 mètres du sommet du Mont-Blanc.

Après avoir atterri, les Suisses ont tenté de gravir le sommet du Mont-Blanc.

Cependant, le PGHM de Chamonix les a empêchés de grimper au sommet, car ils ont atterri avec l'avion dans une zone d'atterrissage non autorisée.

Avaient-ils la flemme de gravir le mont Blanc entièrement par la voie alpine ?

 C’est le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix qui est intervenu au cours d’une surveillance en hélicoptère à bord de Choucas 74.

Ce mardi, en fin de matinée, deux Suisses ont atterri avec leur avion de tourisme en toute illégalité à moins de 400 mètres du sommet du mont Blanc, soit à 4 550 m d’altitude entre le Mur de la Côte et les Rochers rouges supérieurs, sur la commune de Chamonix. 

Selon The Guardian, les deux alpinistes suisses étaient équipés de cordes et de crampons et ils avaient déjà commencé à grimper vers le sommet du Mont-Blanc lorsque le PGHM de Chamonix les a interceptés et leur a demandé de revenir.

"Une provocation sans précédent", déclare Eric Fournier, maire de Chamonix

« Ce comportement inédit est proprement inadmissible : il constitue une atteinte intolérable à l’environnement de haute montagne et à toutes les mesures de protection existantes », s’offusque, de son côté, le maire de Chamonix, Éric Fournier. 

Le maire de Chamonix encourage le PGHM à intervenir et à prendre des mesures pour décourager ce genre de comportement de se reproduire.

Selon Le Dauphine, même agacement profond de la part du maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, insatiable acteur de la régulation du mont Blanc et de sa préservation : « C’est la suite du Disneyland ! Tant que ces gens voudront continuer à défier les règles avec leur argent, la montagne sera invivable. C’est honteux. Et si c’est une provocation, qu’ils le fassent dans leurs montagnes suisses ! »

"Sans précédent" signifie que le lieutenant colonel Stéphane Bozon a du mal à établir l'infraction exacte

Le Dauphine dit que cette infraction est si rare que le colonel Bozon poursuit ses recherches sur la législation afin de s'assurer de la détermination de la peine appropriée.

« La préfecture nous a d’abord confirmé qu’il s’agissait d’une zone interdite d’atterrissage et qu’il ne s’agissait pas d’une altisurface comme le glacier du Tour ou d’Argentière, détaille-t-il. Ensuite, nous avons identifié qu’il s’agissait d’une infraction au code de l’environnement, mais probablement aussi d’une atteinte aux règles de l’aviation civile. »

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