Le vendredi 21 juin 2019 était une journée de fête au refuge du Plan de l'Aiguille.
La journée marquait les 150 ans de l’inauguration du refuge de Plan de l’Aiguille.
Le refuge du Plan de l'Aiguille est ouvert depuis 1869.
Le refuge du Plan de l’Aiguille est situé à 2 207 mètres d’altitude, juste à l’aval de la gare intermédiaire du téléphérique de l’Aiguille du Midi.
La diversité rend le refuge spécial
Plus précisément, la diversité de ses visiteurs.
Aujourd’hui, c’est un fringant bâtiment accroché à flanc de montagne, sur un replat verdoyant et fleuri, surplombant la vallée de Chamonix.
Tout le monde est accueilli au refuge du Plan de l'Aiguille et le refuge a vu des milliers de personnes.
« Une fois, nous avons même vu débarquer deux Coréennes, en chaussures et tenues de ville, avec des valises à roulettes. Il leur a bien fallu un quart d’heure pour descendre les derniers mètres jusqu’au refuge », se souvient dans un sourire Céline Milla, aide-gardienne au refuge.
La qualité plutôt que la quantité
Bien que fonctionnant depuis un siècle et demi et ayant vu des milliers de visiteurs, le refuge du Plan de l'Aiguille ne semble pas si vieux.
Il faut dire qu’il a connu bien des liftings et ravalements de façade depuis 1869, année de la construction de la toute première cabane.
Le refuge du Plan de l'Aiguille est géré depuis 2008 par Claude Quenot et Marie-Noëlle Thévenet (qui a pris se retraite en 2017).
Aujourd'hui, le refuge est le résultat de phases de travail ambitieuses au fil des années. « C’est notre responsabilité de ne rien lâcher. Même si niveau investissements ça se calme, nous avons encore plein d’idées », s’emballe déjà Éric Thiolière, président des consorts de la montagne de Blaitière
« Il n’y a pas de gros projets de développement futurs », établit le président.
Il a mentionné que développer un sentier thématique serait une excellente idée et termine en déclarant que le thème récurrent de l'eau reste une priorité: « En 2013, nous avons été confrontés au manque à l’alpage. Aujourd’hui, nous avons de nombreuses citernes. Nous verrons si elles sont suffisantes », conclut Éric Thiolière.
