Un été chargé pour le PGHM de Chamonix

460 missions cet été signifient moins de missions qu'à l'été 2018 (520). Cependant, Le Dauphine écrit que c'était en fait l'été 2018 qui constituait une exception, avec plus de missions de sauvetage que les années précédentes.

De nombreuses missions de secours

Les week-ends ont été généralement très chargés pour le PGHM de Chamonix. Le week-end des 1er et 2 juin, ils ont participé à 9 missions de sauvetage et, au cours du dernier week-end de juin, les gendarmes ont secouru 23 personnes.

Également en juin, le PGHM a retrouvé par hélicoptère un jeune homme qui est tombé plusieurs centaines de mètres sur le glacier de Bionnassay. Quelques jours plus tard, deux alpinistes fait une chute en glissade de 200 mètres et s’en sortent indemnes.

Le 23 septembre 2019, à cause du mauvais temps et de l'épuisement, deux Allemands sont partis des Houches pour tenter de gravir le Mont-Blanc, mais ils se sont réfugiés à l'abri de Vallot et ont dû être secourus par le PGHM de Chamonix.

Le PGHM a effectué de nombreuses missions de sauvetage par hélicoptère, photo source @ scmp.com

Les malheureux

En juin, le temps exceptionnellement chaud a amené une fréquentation record de speed-riders et de parapentes. Le 26 juin 2019, un jeune speed-rider chute à plusieurs centaines de mètres à l'Aiguille du Midi et perd la vie.​ En conséquence, les municipalités de Chamonix et Saint-Gervais on interdit l'atterrissage dans un rayon de 600 mètres autour du sommet du Mont-Blanc.

Ludovic Mazimann a disparu mi-juillet et son corps a été retrouvé quelques jours plus tard. Il semble qu'il soit parti en randonnée sans équipement approprié (en baskets de randonnée et avec des semelles en caoutchouc anti-verglas).

D'autres randonneurs expérimentés ont perdu la vie dans le massif du Mont-Blanc cet été, alors la montagne peut être impitoyable pour tout le monde.

Les cas inhabituels

En juin, un cas a indigné les habitants de Chamonix. Deux alpinistes suisses ont atterri avec un petit avion à moins de 400 mètres du sommet du Mont-Blanc. Les deux hommes suisses ont été repérés et arrêtés par le PGHM de Chamonix. Il est apparu que les deux hommes voulaient conquérir le sommet du Mont-Blanc, mais sans faire le dur travail. L'affaire était sans précédent, alors les autorités ont eu du mal à trouver la peine appropriée.

D'autres cas ont choqué tous les passionnés de montagne. Le 30 août 2019, un touriste britannique a tenté de conquérir le sommet en portant un rameur. Comme il était sur le point d'atteindre le sommet, les conditions météorologiques étaient trop mauvaises pour continuer, il a donc dû abandonner l'appareil d'exercice dans une cabane d'urgence située à 4 362 m (14 311 pieds).

Un alpiniste russe de 45 ans qui projetait de gravir le mont Blanc avec son fils en bas âge (il aurait entre 7 et 9 ans) a été stoppé par la brigade blanche dès son arrivée au nid d’Aigle (2 300 m) tandis qu’ils sortaient du Tramway du Mont-Blanc.

Un touriste allemand a fait l'ascension avec son chien,  malgré le fait qu'il soit prévenu par la police qui patrouille dans le Mont-Bla

Ce sont tous ces cas étranges qui ont poussé le maire de Saint-Gervais à exhorter le président Macron à prendre des mesures contre les "hurluberlus" qui escaladent le Mont-Blanc.

Matthew Disney a tenté de gravir le Mont-Blanc avec un rameur, photo source @ bbc.com