Depuis le 14 mars 2020, tous les domaines skiables, stations de ski, sites touristiques, magasins, restaurants, bars & plus sont fermés en France, afin de limiter la propagation du coronavirus COVID-19.
Cependant, deux jours plus tard, le 16 mars 2020, le tunnel du Mont-Blanc, qui relie la vallée de Chamonix (France) à la vallée d'Aoste (Italie), reste ouvert.
En effet, le trafic a considérablement diminué, mais les autorités sont toujours inquiètes.
« Cela fait plus de 15 jours que nous réclamons du matériel (masques, gel hydroalcoolique…) à la direction centrale de la police aux frontières et cela nous a été refusé par note écrite », commente David Albert, membre de la brigade de nuit et référent Auvergne-Rhône-Alpes du syndicat Alternatives police CFDT, pour Le Dauphine.
L'augmentation spectaculaire du nombre de personnes en Italie touchées par le coronavirus COVID-19 inquiète David Albert. Pour sa propre santé, mais surtout celle des autres.
« J’ai travaillé hier soir (ndlr: 14 mars) et je vais aller voter aux Contamines-Montjoie ce dimache (ndlr: le premier tour des élections municipales de France s'est déroulé le dimanche 15 mars). Je peux être un porteur sain et infecter des personnes fragiles », poursuit David Albert.
« Nous avons en plus des renforts qui viennent de Lyon, Gaillard ou Prévessin-Moëns occasionnellement. Des porteurs sains potentiels qui repartent un peu partout dans la région », ajoute-t-il.
S'ils n'obtiennent pas l'équipement nécessaire (masques, gels hydroalcooliques, etc.), leur avis est que la plupart d'entre eux, sinon tous, devraient être rapatriés.
Surtout si l'on considère que le trafic a considérablement diminué depuis le début de la crise du coronavirus COVID-19. « Ces derniers jours, il n’y a presque plus que des poids lourds. Au maximum, nous voyons passer deux ou trois voitures à l’heure », conclut David Albert.
Au 16 mars 2020, il n'est pas prévu de fermer le tunnel du Mont-Blanc.