Après la réunion du Comité international olympique (CIO) mardi et la convocation des maires concernés par la candidature "Annecy 2018" mercredi, les élus apprenaient, stupéfaits, que si requérants que sont Munich et Pyeongchang étaient retenus, Annecy était écartée. La principale raison de ce camouflet, l'éclatement trop important des sites de compétition. Le CIO a par contre proposé que la France revoit sa proposition, en mettant ski nordique et patinage de vitesse sur Annecy et les Aravis et tout le reste (ski alpin, snowboard, freestyle, bosses, hockey...) sur Chamonix et ses environs. Une idée soutenue par la plupart des élus. Pourtant Éric Fournier, le maire de Chamonix, vient d'annoncer qu'il refuse de se prononcer tant que des garanties de financement par les partenaires ne seront pas données, que l'impact sur l'environnement et l'économie du territoire du Mont-Blanc ne soit pas déstabilisés, et que tout ce qui sera fait pourra être utile durablement. Son conseil et lui devraient pouvoir donner une réponse d'ici la mi-juillet. Le Dauphiné