Le mardi 29 août 2017, en milieu d’après-midi, un homme de 30 ans se tue alors qu’il pratiquait le speed-flying. Il a fait une chute mortelle sous les yeux de ses proches, qui ont assisté à la scène, impuissants.
Discipline variante du vol libre, le speed-flying est comme un parapente mais équipé d'une voile plus petite, qui va plus vite qu'un parapente ordinaire, et permet de faire des acrobaties et des virages courts. Baptisé aussi de speed-riding, ce sport se pratique en hiver avec des skis.
Selon Le Dauphine, l’accident s’est produit à l’atterrissage alors qu’le speed-flyer se trouvait au niveau du Champs du Savoy, située derrière le Club Med à Chamonix.
Le lieutenant-colonel Stéphane Bozon du PGHM de Chamonix a expliqué que "le jeune homme a chuté très lourdement d'une très grande hauteur vers 15 heures sur l'aire d'atterrissage de Savoy".
«Il s’est retrouvé face à un bâtiment de la résidence Les Balcons du Savoy, il a sans doute tenté une manoeuvre pour l'eviter et s’est écrasé» a-t-il precisé.
Une erreur de pilotage pourrait avoir provoqué l’accident: «visiblement, la manoeuvre n’était pas conforme à un atterrissage normal».
L’alerte a été donnée à 15h10. Une équipe du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), accompagnée d’un médecin du Smur, et les pompiers de Chamonix sont intervenus très rapidement mais malheureusement les secours n'ont pu que constater le décès du jeune speed-flyer.
Le PGHM suspecte un traumatisme des membres inférieurs combiné à un traumatisme crânien et à des lésions internes qui pourraient être à l’origine du décès.
«Un jeune qui pratiquait beaucoup cette activité»
Il n’était pas un débutant. «C’est un jeune qui pratiquait beaucoup cette activité», a confirmé Stéphane Bozon, précisant qu’il avait, sur la même journée, déjà sauté plusieurs fois.
"Il s'agissait d'une personne expérimentée, qui avait plus de quatre ans de pratique et en était au sixième saut de la journée depuis un site à 2.000 mètres d'altitude" a-t-il ajouté.
Selon Le Dauphine, l’homme était originaire du Val-de-Marne, en région Parisienne.
Une enquête a été ouverte par le Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Chamonix, pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.
