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Chamonix: Première descente en snowboard de la Brèche des Droites

Samedi 7 avril 2018, deux ormonans Manu Gross (35 ans) et Olivier Favre (37 ans) et le freerideur Chamoniard Jean-Baptiste Charlet (40 ans) ont dévalé pour la première fois en snowboard la Brèche des Droite, couloir situé dans le massif du Mont-Blanc.

Selon 24heures les photos faites par les trois aventuriers donnent le vertige! Manu Gross, Olivier Favre alias «Milon» et Jean-Baptiste Charlet alias «Bab’s» ont profité d’une vue que peu ont eu l’occasion d’admirer.

Les deux freeriders et leur copain chamoniard ne sont pas les premiers à gravir les pentes escarpées des Droites, dans le massif du Mont-Blanc. Ouvertes en 1876 déjà, celles-ci sont toutefois rarement dévalées à ski.

La Brèche des Droites

La Brèche des Droite, impressionnant canyon dont l’inclinaison varie entre 45 degrés et 55 degrés.

«On est a priori les premiers, a corrigé Manu Gross, car il est toujours difficile d’être catégorique à Chamonix. Cette région est un vaste laboratoire de la montagne, et le niveau y est très très élevé».

Une «super opportunité» pour rider la Brèche des Droites

Vendredi 6 avril 2018, le trio a quitté la station en «splitboard» (planche séparable conçue pour l’ascension à peaux de phoque) pour s’engager dans le bassin du Talèfre. Une nuit de repos au refuge du Couvercle, à 2700 m d’altitude, et le voyage a repris samedi matin, à 4h00.

«Un début de journée compliqué, a dit Manu Gross: évoluer de nuit sur un glacier demande du temps et de l’attention».

Vers 7h00, l’équipe a sorti cordes, piolets et crampons pour attaquer l’ascension à proprement parler de la brèche, à 4000 m d’altitude. Elle en viendra presque à bout quatre heures plus tard.

Milon a raconté «Sur le dernier tronçon, nous avons rencontré une neige cassante, difficile à grimper. Nous sommes arrivés à quelques mètres du sommet de la brèche, mais, vu l’heure, nous avons préféré redescendre, pour ne pas prendre de risques».

«Nous ne sommes pas des têtes brûlées! Nous avons une longue expérience, nous nous entraînons. Et sur le terrain nous réfléchissons, discutons... Et nous renonçons en cas de doute. Dans nos sacs, nous emportons du matériel qui nous permet de faire face à de nombreux scénarios. Si nous avions dû redescendre à pied, nous l’aurions fait» a-t-il ajouté.

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