L'athlete Catalan, Kilian Jornet, surnommé «l'extraterrestre du trail», a gravi l’Everest (8848 mètres), par le versant nord et sans oxygène, en seulement 26 heures.
En effet, il vient de fixer un temps de référence pour l’ascension et la descente du plus haut sommet du monde, sans assistance artificielle d’oxygène, ni cordes fixe, dans un style épuré et avec un matériel minimaliste.
Conclusion de sa quête «Summits of my life»
Kilian est arrivé au sommet de l’Everest vers minuit, dans la nuit du dimanche 21 mai à lundi 22 mai 2017. Il s’agit de la dernière étape de son aventure «Summits of my Life», un projet personnel de Kilian, débutée en 2012, et visant à établir des records d’ascension et de descente des montagnes les plus importantes de la planète.
Everest, summits of my life
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Kilian Jornet avait déjà tenté l’Everest en 2016 par le versant nord sino-tibétain, mais malheureusement, il avait du abandonner en raison des mauvaises conditions.
En mars dernier il a obtenu un permis pour le retenter, et cette fois-ci était la bonne.
Parti samedi 20 mai, vers 22 heures, du camp de base, situé à 5100 mètres d’altitude, à proximité du monastère de Rongbuck, il s’est élancé sur le versant nord de l’Everest.
Selon Le Dauphine, Kilian a déclenché son chronomètre à la hauteur du monastère de Rongbuk, avec face à lui plus de 3800 mètres de dénivelé positif à gravir, dont 30 kilomètres de moraine et 2300 mètres à effectuer en très haute altitude. Donc, son itinéraire passait par le camp de base avancé à 6500m, l’arête nord et la voie classique. En raison des conditions, l'idée de gravir le couloir Norton a été abandonnée, et la voie normale préférée.
Sans oxygène et dans un style alpin, comme lors de sa récente ascension du Cho Oyu (8201 mètres), Kilian a atteint le sommet de l’Everest dans la nuit du 21 au 22 mai, avant de redescendre au camp de base avancé, à 6500 mètres, en raison d’une légère indisposition, dont il fait état sur son blog : «Je me sentais bien jusqu’à 7700m, conformément à mes prévisions, puis j’ai commencé à avoir des maux d’estomac, sans doute du à un virus. A partir de là, j’ai avancé doucement, m’arrêtant régulièrement. Ce qui ne m’a pas empêché d’atteindre le sommet à minuit dans la nuit de dimanche à lundi».
Selon Le Dauphine, en raison de cette indisposition, Kilian a préféré conclure son challenge en s’arrêtant au retour au camp de base avancé et non à Rongbuck comme il l’avait envisagé initialement. Son compagnon, le cinéaste Sébastien Montaz, l’a accompagné jusqu’à 7500m, pour le filmer.
L’une des clés de sa réussite fut l’acclimatation à la très haute altitude, qui a été inconnue pour Kilian jusqu’à l’an dernier, dans sa première tentative sur l’Everest.
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