Jeudi matin 22 février 2018, le personnel de Météo France a cessé le travail pour protester contre les 500 suppressions de postes sur les 3000 que compte l’organisme d’ici à 2022.
Météo-France en grève
La grève durera 4 jours, du jeudi 22 au dimanche 25 février 2018. Les personnels de Météo-France demandent:
«Un service public de la météorologie de pointe, pour tous les territoires et pour tous les acteurs. Par leurs actions, ils veulent rendre visibles les besoins des usagers, des entreprises et des élus en terme d’assistance météorologique et climatique.»
Selon Radio Mont Blanc, les suppressions mettent en péril la survie des antennes de Chamonix et Bourg-Saint-Maurice, qui ont pourtant l’immense avantage par rapport aux autres bureaux d’être au plus près du terrain.
«Les centres de montagne de Chamonix et de Bourg-Saint-Maurice ont été créés à l'occasion d'épisodes majeurs, lors des grandes avalanches de Val d'Isère en 1970. Ces centres ont une véritable expertise et une perception aigüe des enjeux locaux» a expliqué Serge Taboulot, chef du centre météorologique des Alpes du Nord de Météo France.
Selon France 3, professionnels et élus de la montagne sont très inquiets. Ils travaillent en lien étroit avec les prévisionnistes pour gérer notamment le risque avalanche.
Si les deux bureaux venaient à disparaître, les services de prévision météo et du risque avalanche pour les Alpes du Nord seraient rapatriés à Grenoble.
Vidéo Reportage France 3 publié le 28 janvier 2018
Vers le fin des centres météo de montagne...
Selon Radio Mont Blanc, le personnel de Météo France n’est pas le seul à se mobiliser contre ces suppressions de postes.
Les maires de Chamonix et de Bourg-Saint-Maurice ont écrit au ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, pour lui demander d’empêcher les fermetures de bureau.
