Un alpiniste français qui escaladait le Glacier des Bosson (4800 m) a trouvé en 2013 un trésor: un boîte contenait plusieurs sacs en plastique avec des bijoux précieux: saphirs et émeraudes. Cliquez ici pour lire notre article de vendredi 27 septembre 2013.
Selon Le Dauphine, la découverte est très probablement liée au crash dans le Mont-Blanc d’un avion d’Air India, en 1966. Depuis, plus de nouvelle. Alors que des recherches sont en cours pour mettre la main sur un éventuel propriétaire, la découverte est mise sous scellés. Le découvreur ne sait toujours pas, près de cinq ans plus tard, s’il aura droit à sa part du gâteau.
Le découvreur témoigne pour la première fois
Ce jour-là, il était à des années-lumière de se douter qu’il allait tomber sur une telle découverte. Arnaud* est un adepte de randonnée en montagne et de tout ce qui touche aux combats armés et à l’aviation militaire.
*Pour respecter son anonymat, le prénom du découvreur a été changé.
«Je vais sur tous les lieux où il y a des traces de l’histoire», raconte le quadragénaire résidant dans la région de Bourg-Saint-Maurice.
C’est donc tout naturellement qu’il s’est retrouvé à plusieurs reprises, à arpenter le glacier des Bossons, dans le massif du Mont-Blanc. Surplombant la vallée de Chamonix, le site regorge de trésors après les crashs, en 1950 et 1966, de deux avions de la compagnie Air India.
Comme cet été 2013 où son voyage a pris une tournure inhabituelle, en plein mois d’août.
«Je ne pensais pas trouver un trésor», s’étonne-t-il encore. C’est le trésor qui est venu à lui. Il évoluait sur une partie assez plane du glacier des Bossons, le plateau des Pyramides.
C’est à ce moment-là qu’il a trouvé «une grosse pierre verte d’environ 2,5 centimètres sur 1,5». “Tiens, ça ressemble à du Jade”, a-t-il pensé. Deux ou trois mètres plus loin, il est tombé sur une boîte métallique «assez fine, sans couvercle». Et sans inscription. À l’intérieur, «plusieurs paquets tenus par des élastiques».
Soudain, la révélation : «C’était des petites pierres taillées». Il a fini par prendre la décision de se rendre à la gendarmerie de Bourg-Saint-Maurice. C’était vendredi 6 septembre 2013. Depuis, c’est l’attente.
«Les gendarmes m’ont dit qu’ils me donneraient des nouvelles au fil de l’enquête... je n’en ai jamais eu». Près de cinq années ont passé. Il s’inquiète maintenant du fait qu’il n’a pas eu de copie de sa déposition ni d’inventaire précis des 49 sachets mis sous scellés... qui dorment aujourd’hui dans le coffre d’une banque chamoniarde...
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