Lundi 5 février 2018, a eu lieu un anniversaire en grande pompe à Chamonix a l'occason des 60 ans du Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne de Chamonix (PGHM).
1958 - 2018: Les 60 ans du PGHM de Chamonix
Selon France Bleu, le premier groupe spécialisé de gendarmerie de haute-montagne a vu le jour en 1958, près de deux ans après l'affaire Vincendon et Henry, deux jeunes alpinistes morts de froid dans le Mont-Blanc.
Une cérémonie d'hommage aux alpinistes Vincendon et Henry
Lundi après-midi 5 février 2018, devant la caserne Anselme, a été dévoilée une sculpture de bronze, un retour sur l'histoire et la création de cette unité d'élite:
Jusqu'au milieu du 20 ème siècle, la haute-montagne est une terre d'élites. Des montagnards avides d'exploits, une bourgeoisie en quête de sensations. Mais avec l'avènement des congés payés, et l'émergence des associations sportives, l'alpinisme se démocratise. Les pratiquants se multiplient, les accidents aussi. Les secouristes occasionnels et non rémunérés, guides et militaires, ne peuvent plus, et neveulent plus assumer ces missions dans ces conditions. Après des dizaines de morts passées inaperçues, la lente agonie de deux jeunes grimpeurs, va bousculer les esprits et conduire à la création en 1958 du groupe spécialisé de gendarmerie de haute-montagne.
Ce funeste mois de décembre 1956, l'aspirant guide Jean Vincendon et l'étudiant belge François Henry partent fêter Noël au sommet du Mont-Blanc. Ils se lancent dans l'ascension de l'éperon de la Brenva, mais contrariée par la météo, leur expédition vire au drame. Les hélicopètères ne peuvent rien. Une seule caravane terrestre partira à leur secours, 10 jours après l'alerte. Dans la vallée, le macabre feuilleton est suivi aux jumelles, l'indignation enfle, l'attentisme de l'armée et la compagnie des guides de Chamonix est montrés du doigt. Là haut vincendon et Henry sont morts de froid; leur corps seront redescendus presque trois mois plus tard.
«Ce drame n’a pas été vain. Il a permis de donner naissance à quelque chose de nouveau. Une architecture du secours en montagne», a affirmé le préfet Pierre Lambert.
L’esprit d’équipe forme le ciment du PGHM
Selon Le Dauphine, au fil des années, les militaires allaient renforcer leur connaissance de la montagne et du secours à la personne jusqu’à devenir le groupe d’élite qu’ils forment aujourd’hui.
«Toujours dans l’esprit d’équipe que cultivaient les anciens, qu’on continue de cultiver et qui forme le ciment du PGHM», a dit le commandant Bozon.
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