L’été dernier, trois petits véhicules électriques Marguerite, Louise et Emilie ont été mises en autopartage entre Les Houches et Chamonix. Considérant avoir «rempli sa mission», notamment en permettant cette expérimentation, Transdev Mont Blanc Bus ne souhaite pas «s’engager dans une prolongation de cet essai».
Un manque d’intérêt
Selon Le Dauphine, ce projet avait pu être mis sur roues suite à l’appel à projets «Mobilité montagne MO2», lancé en 2015 et clôturé l’année suivante au Majestic. Dans ce cadre, Transdev s’était engagé à accompagner un projet de transport respectueux de l’environnement. La start-up OneBlip avait remporté le coup de coeur du jury.
Une «différence entre le discours tenu par les personnes interrogées et leurs intentions réelles»
Selon un compte-rendu du comité de pilotage. dans le cadre d’une enquête sur les réseaux sociaux, quelque 300 réponses avaient été enregistrées, faisant état de “résultats très positifs» et d’un «intérêt certain de la part d’une majorité des enquêtés». Sauf que, dans les faits, ce même rapport fait état d’une «grande différence entre le discours tenu par les personnes interrogées et leurs intentions réelles». Forcément, «cela s’est ressenti dans le bilan des locations».
Le Bilan des locations
9 locations seulement ont été enregistrées sur la totalité de la durée du test. Dont 4 la première semaine par des usagers qui voulaient «essayer les voitures».
Pourtant, 18 personnes se sont inscrites sur l’application. Parmi ces 9 locations, le comité de pilotage estime que 4 seulement répondaient «à un réel besoin de déplacement», réservées au départ des Houches.
Un manque de communication
Parmi les «freins à l’usage», le comité de pilotage a constaté aussi des «difficultés par les clients pour se connecter à l’application» et une «mauvaise compréhension de la démarche à suivre». Notamment car il fallait s’inscrire sur le site de paiement en ligne Paypal. Mais, surtout, ressort un manque de communication.
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