Une cordée disparue depuis le 2 mai : recherche infructueuse Quatrième journée de recherche hier pour tenter de retrouver la trace d'une cordée disparue depuis le 2 mai dernier dans le secteur du bassin de Tré la Tête, après avoir été aperçue au sommet des Dômes de Miage. Huit gendarmes étaient sur place. Certains ont refait les itinéraires possibles. Un survol du mont Tondu a également été réalisé pour n'exclure aucune piste. En vain. Hier soir, le PGHM devait décider de la poursuite des recherches. Un chalet inoccupé en flammes Hier, vers 13 heures les pompiers de Chamonix étaient alertés du côté du quartier des Les Favrands, chemin des Lupins. Un chalet en rondins, résidence secondaire appartenant à des Britanniques, venait de prendre feu. L'habitation étant inoccupée, aucun blessé n'était à déplorer mais les hommes du feu ont dû effectuer un gros travail de nettoyage alors que les flammes commençaient à gagner la toiture. Si en une heure le feu était maîtrisé, ils ont maintenu leur surveillance tout l'après-midi. Une quinzaine d'hommes du centre principal de secours de Chamonix ont été mobilisés. Selon la brigade de gendarmerie de Chamonix, le feu serait d'origine accidentelle. Le sinistre serait parti de l'extérieur de la maison, à partir de résidus de chantiers probablement des produits inflammables. Au final une bonne partie du chalet a été détruite et il n'est pas habitable en l'état. Il s'était abîmé sur un glacier : l'avion militaire redescendu Le Jodel militaire victime d'un accident sur le glacier du Tour, mercredi en début d'après-midi, a été rapatrié hier soir vers 19h15. L'appareil a été redescendu entier par le pilote de Chamonix Mont-Blanc hélicoptère (CMBH) Pascal Brun sur la dropping zone des Bois. Concernant les origines de l'accident, un expert monté le matin même pour prendre des mesures sur les lieux du crash nous confiait hier soir: «Il faudra avoir confirmation, mais selon toutes vraisemblances, après l'atterrissage ils ont entamé leur virage pour se mettre en position de décollage de manière un peu vive et à une vitesse trop élevée.» Une thèse qui confirmerait le témoignage des deux pilotes. Ainsi le premier train d'atterrissage s'est plié sous l'avion entraînant la rupture du second. La voilure inférieure est également déchirée. Pour le reste l'avion semblait en état de marche, l'habitacle n'ayant pas été touché. Les deux pilotes, deux officiers de la base militaire d'Istres (Bouches du Rhône) s'entraînaient au vol en montagne. La pratique du "touch and go" permettant à des appareils de se poser en altitude est réglementé du côté de la mairie de Chamonix, on est en droit de s'interroger sur le caractère légal de cette manoeuvre.
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