Rude semaine pour les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) qui s'est achevée hier par douze interventions dans le massif du Mont-Blanc. Elle avait débuté mardi par deux accidents graves, dont un mortel à la Pointe percée. Quant au second, il concernait un gendarme pyrénéen en formation au CNISAG (centre d'entraînement de la gendarmerie) de Chamonix. Cinq jours après sa chute de 20m à l'attaque de l'aiguille de la République, il était toujours maintenu dans un coma artificiel à l'hôpital Grenoble. Quant au randonneur belge disparu depuis mercredi, les secouristes ont vu sa famille hier matin. Ils ont à nouveau tenté de retrouver sa trace. En vain. Pas de trace du randonneur belge et le gendarme blessé mardi, toujours dans le coma Samedi en fin d'après-midi, après avoir récupéré une personne de nationalité polonaise victime d'une fracture ouverte de la jambe, sur le sentier du plan de l'aiguille, au-dessus duquel l'hélicoptère de la sécurité civile a longtemps tourné, les sauveteurs ont rapatrié un alpiniste victime d'un œdème pulmonaire à 18 h 30 au refuge Vallot (4300m). Vers 19h40 ils évacuaient un alpiniste au refuge de Leschaux victime d'un traumatisme facial. Ce dimanche donc, la journée a encore été intense. Entre une intervention au pied du glacier du milieu, où une femme était blessée à la jambe, une cordée bloquée au couloir Couturier à la Verte et un accident de parapente au décollage à Planpraz, le PG n'a pas chômé. Plus significatif, en milieu de journée une alpiniste suisse était évacuée suite à une chute de pierres sur l'arête du Tour noir. Victime de plusieurs traumatismes au thorax et au crâne elle a été évacuée vers Sallanches. Enfin deux Polonais ont été secourus en milieu de journée dans l'éperon Walker aux Grandes Jorasses, à 250m de la rimaye, dans la partie inférieure de la voie. L'un des deux était blessé à la cheville.
