Mardi 24 octobre 2017, lors de la réunion transfrontalière du CTMB à Chamonix, les élus français, suisses et italiens ont signé une déclaration commune d'intention comme «première étape» vers le lancement de la candidature du massif du Mont-Blanc pour une place convoitée sur la Liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
En effet, les trois vice-présidents de l'Espace Mont-Blanc :
- Eric Fournier (France), Maire de Chamonix, Président de la Communauté de Communes Vallée de Chamonix Mont-Blanc;
- Jean-Pierre Guichardaz (Italie), Assesseur aux activités productives, à l'énergie, aux politiques du travail et à l'environnement de la Région Autonome Vallée d'Aoste;
- Eric Bianco (Suisse), Chef du Service du développement économique du Canton du Valais.
ainsi que :
- Christophe Darbellay, Conseiller communal de Martigny;
- Annick Cressens, Présidente de la Communauté de Communes du Beaufortain, Maire de Beaufort sur Doron;
- Georges Morand, Président de la Communauté de Communes Pays du Mont-Blanc, Maire de Sallanches;
ont signé la déclaration d'intention à Chamonix, le mardi 24 octobre 2017.
Selon SWI Swissinfo.ch, le communiqué de presse de l'Espace Mont Blanc comprend une déclaration qui représente les «étapes préliminaires nécessaires au lancement conjoint d'une procédure de classification du massif du Mont-Blanc en tant que site du patrimoine mondial de l'UNESCO», en vue de «garantir la préservation et une valorisation active».
Le classement par l’Unesco prend «entre cinq et dix ans»
La chargée de mission des politiques transfrontalières de Chamonix, Catherine Berthet, a déclaré que «C’est une grande étape car des trois côtés du Mont-Blanc, on est partant pour lancer ce gros chantier. Tous les feux sont au vert». En outre, elle a ajouté que l’élaboration d’un cahier des charges est prévue dès le premier semestre 2018.
Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent notamment démontrer leur valeur universelle exceptionnelle. Le classement par l’Unesco prend «entre cinq et dix ans», a-t-elle précisé.
Selon le maire de Chamonix, Eric Fournier «Une belle aventure nous attend et il remercie tous ceux qui sauront se mobiliser pour construire en transfrontalier un nouveau modèle de développement qui réponde à nos aspirations et donner à l’international une vision innovante de la relation homme-nature».
