À la lumière des événements récents, dont un alpiniste russe de 45 ans qui projetait de gravir le mont Blanc avec son fils en bas âge (il aurait entre 7 et 9 ans), le maire de Saint-Gervais a exhorté le président Emmanuel Macron à prendre des mesures contre les "hurluberlus" qui montent le Mont-Blanc.
Un alpiniste russe escalade le Mont-Blanc avec son jeune fils
Selon Le Dauphine, un alpiniste russe de 45 ans qui projetait de gravir le mont Blanc avec son fils en bas âge (il aurait entre 7 et 9 ans) a été stoppé par la brigade blanche dès son arrivée au nid d’Aigle (2 300 m) tandis qu’ils sortaient du Tramway du Mont-Blanc.
En plus du très jeune âge de l’enfant, les conditions atmosphériques étaient exécrables ce dimanche et le père ne possédait pas de réservation dans un refuge alors que cette condition est désormais obligatoire pour prétendre à l’ascension.
« Il n’y a pas de réglementation en France qui interdise l’accès aux sommets à des enfants ou même à des femmes enceintes, » réagit Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais, auprès de notre journal.
Mais il y a la notion de mise en danger de la vie d’autrui, même si elle est très subjective.
Un Britannique emmène son rameur au sommet du Mont-Blanc et l'abandonne
Ce sont les actions du touriste britannique qui ont provoqué la colère de Jean-Marc Peillex et l'ont poussé à demander instamment au président Emmanuel Macron de prendre des mesures contre les «hurluberlus» qui escaladent le Mont-Blanc.
Selon BBC News, le vendredi 30 août 2019, c’est un militaire britannique qui est allé faire du rameur au sommet du mont-blanc.
Son intention était de gravir le sommet puis de parcourir les 4 810 m d'altitude afin de collecter des fonds pour les anciens combattants.
Mais les choses se passent rarement comme prévu. Comme il était sur le point d'atteindre le sommet, les conditions météorologiques étaient trop mauvaises pour continuer, il a donc dû abandonner l'appareil d'exercice dans une cabane d'urgence située à 4 362 m.
L'homme, qui s'appelait Disney, a provoqué une réaction exaspérante chez Jean-Marc Peillex. « Avec un nom comme celui-là, vous penseriez qu'il se croyait dans un parc d'attractions », a déclaré Peillex dans une lettre ouverte publiée dimanche.
Dans la même lettre ouverte, le maire de Saint-Gervais a déclaré qu'il enverrait la facture pour le retrait du rameur - effectuée par hélicoptère - à l'ambassade britannique à Paris. L’opération a coûté 1 800 euros.
This was us going up Mont Buet.
— Disney RM (@DisneyRM_) August 30, 2019
Mont Blanc all starts today...
I will be raising money for a split-pot for 2 good causes for both serving & veterans via this 👉🏼 link https://t.co/3GXUJ8guhq 👈🏼#RowYomp #challenge #challenges #inspire #inspiring #inspiration #inspireothers #rt pic.twitter.com/UwSkciRU3p
Touriste allemand a escaladé le Mont-Blanc avec son chien
Au cours du même week-end, un touriste allemand a fait l'ascension avec son chien, malgré le fait qu'il soit prévenu par la police qui patrouille dans le Mont-Blanc.
Le touriste a promis de laisser le chien à l'abri, mais il n'a pas tenu sa promesse.
Au lieu de cela, il s'est faufilé au beau milieu de la nuit et a gravi le sommet avec son chien, qui a survécu mais qui est revenu avec des pattes ensanglantées, selon des photos publiées sur le compte Twitter de Peillex. (scmp.com).
De nombreux autres incidents se sont produits cet été. Parmi eux, deux alpinistes suisses ont posé leur avion illégalement près du sommet du Mont-Blanc en juin.
« Cette situation n’a que trop duré ! », a déclaré Jean-Marc Peillex
Reconnu pour son long et dur combat visant à protéger le Mont-Blanc, le maire de Saint-Gervais a exhorté le président Macron à prendre des mesures à l'encontre des personnes qui abusent de la montagne et la manquent de respect.
Après avoir réussi à établir un quota légal de seulement 214 alpinistes par jour et à inaugurer le permis obligatoire pour gravir le Mont-Blanc, Jean-Marc Peillex souhaite que le président adopte immédiatement une loi visant à « punir ceux qui enfreignent la loi ».
L'énorme popularité du Mont-Blanc, combinée à la hausse des températures qui a provoqué la fonte du pergélisol, le retrait des glaciers et de nombreux effondrements au Mont-Blanc, rendent le Mont-Blanc encore plus dangereux. Au moins trois alpinistes sont morts cette saison sur le Mont-Blanc.
Êtes-vous favorable à ce que le massif du Mont-Blanc soit réservé, au-delà d’environ 3 000 m d’altitude, à la seule pratique de l’alpinisme ?
Mardi soir, le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, a lancé un sondage via les réseaux sociaux avec une question simple ne permettant que de répondre par oui ou par non.