Le 20 janvier 2021, le gouvernement français a annoncé que les remontées mécaniques n'ouvriraient pas le 1er février.
De plus, une reprise d'activité "mi ou fin février était hautement improbable".
Alors que les stations de ski françaises espéraient que le gouvernement autoriserait la réouverture des remontées mécaniques à partir du 1er février 2021, Jean Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'État au tourisme, a annoncé qu'elles resteraient fermées.
Le président du département de Haute-Savoie, Christian Monteil, s’est dit "indigné" de cette mesure prise de manière unilatérale, et qui "saborde la vie d’un territoire".
Christian Monteil a déclaré que les télésièges et les téléskis sont en plein air, et permettent le respect des distances sociales.
Il rappelle aussi que le taux d'incidence (qui calcule la vitesse de circulation du virus) a baissé dans les 2 Savoie depuis début janvier.
Les professionnels attendent des aides conséquentes
Les taux d'occupation des stations de ski se sont déjà effondrés à « 20 ou 30 % » au maximum, « contre 95 % d'ordinaire » lors des vacances de Noël qui devaient marquer le démarrage de la saison, a souligné M. Lemoyne.
Le Premier ministre, Jean Castex, devrait rencontrer des représentants de la montagne dans les prochains jours, pour discuter et finaliser les mesures de soutien économique pour les personnes profondément touchées par la fermeture.
Selon l'Agence Savoie Mont-Blanc, la perte totale pour le secteur pourrait frôler les 6 milliards d’euros. 200 000 emplois sont menacés.
Les stations de montagne françaises sont ouvertes, mais les remontées mécaniques, les restaurants et les bars restent fermés. De plus, il y a un couvre-feu nocturne de 18 h à 6 h dans toute la France.
Certains sports d'hiver, comme le ski de fond ou de randonnée, sont encore possibles, mais les sports plus populaires, comme le ski alpin et le snowboard, ne le sont pas sans remontées mécaniques.
Sources @Radio Mont-Blanc, thelocal.fr, The Guardian
