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Rama Yade annonce une future école des sports de montagne

CHAMONIX / FLAINE (HAUTE SAVOIE) En poste depuis six mois, Rama Yade vient aujourd'hui à la rencontre du monde de la montagne et de ses institutions. Ce matin, elle visitera le centre de l'Union des centres de plein air (UCPA) à Flaine et l'après-midi, l'École nationale de ski et d'alpinisme (Ensa), à Chamonix, amenée à devenir le siège de la future École des sports de montagne dans laquelle s'intégrera le centre de ski nordique et de moyenne montagne de Prémanon (Jura). Interview. En période de vacances à la neige, quel est l'objet de cette visite ? « Ce déplacement est motivé par l'envie de mettre en valeur la politique publique du sport dans les territoires de montagne. Nous sommes à la veille des JO de Vancouver et dans un contexte porteur pour ces régions avec la candidature d'Annecy pour les jeux d'hiver 2018. » Les épreuves de Vancouver débutent demain. Quels sont les objectifs pour la délégation française ? « Vu la saison hivernale avec 60 podiums et 20 victoires, on a de beaux champions. À Turin ils avaient remporté neuf médailles. À Vancouver, on peut tabler sur une dizaine en étant prudent. » Concernant la candidature d'Annecy, elle a pris du retard. Et en l'absence de Nicolas Sarkozy à Vancouver, on a l'impression qu'elle est mollement soutenue alors qu'Angela Merkel pour Munich y sera ? « Vancouver et Annecy sont deux choses différentes. Roselyne Bachelot sera à la cérémonie d'ouverture, j'assisterai par la suite à ces jeux, le président a lui une série de déplacements en Haïti, Guyane et Martinique. Après quel retard pour Annecy ? Quel manque de soutien ? Ce n'est pas vrai. Il y a un mois, le président a réuni l'ensemble des protagonistes de la candidature. Il a dit qu'il ne la soutenait qu'avec un seul objectif : gagner. Nous avons des atouts incontestables. Cette candidature a un véritable ancrage historique avec Chamonix et les premiers de jeux de 1924 et il est possible que le CIO veuille engager un retour vers l'authenticité après des JO d'hiver accueillis par des grandes métropoles urbaines. Edgar Grospiron a été désigné comme celui qui va incarner ce dossier en prenant la direction opérationnelle. Je regrette qu'au niveau national, cette désignation n'ait pas eu l'écho qu'el le méritait. » Quel avenir pour l'Ensa qui forme guides et moniteurs ? « Devant les forces vives de la montagne française, je vais évoquer la question du rapprochement entre le centre de Prémanon et l'Ensa. L'Ensa de Chamonix constitue un des deux sites de la future école des sports de montagne. L'objectif est de constituer un groupe susceptible d'incarner ces territoires. On fera en sorte de préserver l'identité des deux sites qui garderont chacun leur directeur et leur dénomination avec d'un côté l'Ensa et de l'autre le centre de ski nordique et de moyenne montagne (Ndlr, un directeur général sera nommé à L'Ensa, siège du futur groupe). L'Ensa s'inscrit dans une démarche de performance puisqu'un contrat a été signé avec le ministère qui va renforcer le dialogue concernant le cadre d'intervention, les objectifs, ses moyens. » Bourg-Saint-Maurice a été désigné comme site du futur centre d'entraînement au ski de haut niveau. Ce centre est-il toujours une priorité ? « Mon objectif est double : excellence sportive et accessibilité à la pratique pour tous. Tout ce qui peut contribuer à poursuivre ces deux axes, je suis preneuse. L'UCPA où je serai aujourd'hui répond au second, avec il est vrai des problèmes de rénovation et de patrimoine immobilier, dont nous parlerons. Après, pour ce qui est des modalités et du financement, beaucoup d'acteurs doivent être autour de la table pour discuter. Je ne veux pas arriver avec des conclusions sans avoir eu cette démarche de concertation. Dans un second temps viendront les décisions. Les choses ne doivent pas se décider à Paris. » Le Dauphiné

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