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JO 2018: Blaise Giezendanner, quatrième du super-G

Vendredi 16 février 2018, le skieur de Chamonix Blaise Giezendanner est passé tout près du podium du super-G à PyeongChang.

Selon Le Dauphine, il a terminé 4e derrière l'Autrichien Matthias Mayer, le Bernois Beat Feuz et le Norvégien Kjetil Jansrud.

Résultats - Super-G hommes

  1. Matthias MAYER (AUT) - 1:24.44           
  2. Beat FEUZ (SUI) - 1:24.57   
  3. Kjetil JANSRUD (NOR) - 1:24.62         
  4. Blaise GIEZENDANNER (FRA) - 1:24.82         
  5. Aksel Lund SVINDAL (NOR) - 1:24.93
  6. Vincent KRIECHMAYR (AUT) - 1:25.13         
  7. Dominik PARIS (ITA) - 1:25.18         
  8. Andreas SANDER (GER) - 1:25.21         
  9. Dustin COOK (CAN) - 1:25.23         
  10. Bostjan KLINE (SLO) - 1:25.36    

Consultez le classement complet du Super-G hommes 2018

L'interview de Blaise Giezendanner

Vous êtes passé tout près d’une médaille olympique, 2e en passant la ligne puis finalement 4e. Comment avez-vous vécu cela?

«Je sais que je fais une bonne manche quand je passe la ligne, même si c’est facile de dire ça après. Je regarde le tableau qui est le plus loin possible, je ne vois rien, je vois deuxième, je n’y crois pas. Et puis je vois que je suis devant Svindal, là on se dit que (la médaille) c’est possible... A ce moment-là, on ne pense pas aux autres qui doivent encore passer.»
 
Est-ce frustrant?

«En fait, c’est comme à Kitzbühel, je n’ai pas de regret sur ma manche. J’ai montré ce que je savais faire, je l’ai fait avec du panache. Pour l’instant je n’ai pas de regret. J’en aurai sûrement ce soir dans mon lit!»

Comment avez-vécu l’attente?

«Je n’ai tellement pas réalisé que je pouvais faire une médaille... Je n’ai pas compté les mecs qui restaient. Quand je suis passé 3e… Je ne savais plus qui il restait. Et puis finir 4e, c’est comme ça, il en faut un, c’est le sport.»

Avez-vous senti que vous étiez dans un bon jour?

«En super-G c’est dur à dire. On peut avoir des supers sensations et ne pas aller vite, et l’inverse aussi. Je me sentais bien, comme il y a deux ans (8e des pré-olympiques), je suis parti avec les mêmes intentions. J’ai eu des bonnes sensations.»

Si on vous avait dit quatrième aux JO il y a un mois, qu’auriez-vous pensé?

«Même si on me l’avait dit il y a quatre jours, ou il y a six mois quand j’étais en béquilles, j’aurais répondu que déjà aller aux Jeux Olympiques était une réussite. Je ne peux que le prendre positivement, ça va me servir pour la suite, c’est sûr. Mais j’aurais été mieux ce soir dans mon lit avec un truc qui me tire le cou!»

Lire l'article complet sur Le Dauphiné Libéré Mont-Blanc.

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