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Ascension du Mont Blanc: renforcement temporaire du dispositif de sécurité et répression

Vendredi 25 août 2017, le préfet de Haute-Savoie, Pierre Lambert, a annoncé un renforcement du dispositif mis en place au refuge de Tête Rousse pendant la saison pour veiller au respect de la réglementation.

Donc, des gendarmes du PGHM de Chamonix s'installent au refuge de Tête Rousse, à 3167 mètres d’altitude, pour verifier les matériels des alpinistes et dissuader ceux mal équipés de faire l’ascension du Mont Blanc.

Cette annonce fait suite aux décès de deux traileurs partis faire l’ascension du Mont Blanc, et à l’arrêté pris par le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, imposant un équipement réglementaire pour gravir le Mont Blanc par la voie normale et le couloir du Goûter.

Selon Le Dauphine, depuis 2012, pendant la saison estivale, trois jours par semaine, une équipe du PGHM fait de la «prévention, du conseil et parfois aussi de la répression» sur la voie normale d’ascension au Mont-Blanc.

Le préfet de Haute-Savoie a dit que «le rôle premier du PGHM est d’assurer le secours en montagne, mais il peut aussi faire de la répression c’est-à-dire consigner des équipement, contraindre des personnes à redescendre».

«En cette fin de de saison, le dispositif pourra être renforcé de une à deux semaines pour marquer un coup d’arrêt, donner un signal fort. Il s’agirait peut-être de passer de trois à cinq jours par semaine» a-t-il précisé.

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